En résidence[s]
Dix-sept portraits d’artistes en résidence chez Wart à la Manufacture des tabacs de Morlaix.
Sortie de résidence
Une « résidence d’artiste » désigne l’octroi pour un artiste d’une aide à la création artistique tant financière que logistique sur une durée et un projet donné. Une résidence est soumise à un cahier des charges strict impliquant que 70% du temps de présence de l’artiste soit dévolu à sa création sur le lieu ou le territoire d’accueil et employer 30% à des actions de médiation.
Ici, la structure d’accueil est Chemins du Patrimoine en Finistère – dont l’Abbaye du Relec est un des cinq sites. Le travail de prise de vue a été mené d’Octobre 2019 à mars 2020 (il devait continuer jusqu’en mai, un virus en a décidé autrement) sur l’ensemble du lieu. Parallèlement les enfants de l’école du Cragou du Cloître-Saint-Thégonnec ont réalisé un «portrait imaginaire» de leur commune, pendant la même période. J’ai accompagné les élèves dans leur démarche créative, les laissant choisir ou être choisi par les lieux.
Merci,
Aux enfants d’avoir joué à ce jeu, de s’être laisser emmener à la rencontre de leur propre imaginaire et de nous en ouvrir les portes.
À toute la communauté éducative de l’école du Cragou, Morgane la Directrice, Justine et Claude les enseignants pour leur implication dans ce projet et pour leur accueil, Christine et Christian les Assistants de vie scolaire pour leur aide et leur accompagnement de chaque sortie et puis Cécile, la cuisinière de l’école (très belle adresse de cantine !!!).
À la municipalité du Cloître-Saint-Thégonnec d’avoir, au côté de l’Académie de Rennes, participé au financement de ce projet et la DRAC Bretagne pour l’avoir sélectionné et subventionné.
À l’Établissement Public de Coopération Culturelle « Chemins du Patrimoine en Finistère » d’avoir permis cette collaboration pour répondre à l’appel à projet de la DRAC Bretagne.
À l’Abbaye du Relec, au lieu, à son esprit, mais aussi aux personnes qui y travaillent au quotidien, qui font vivre ce lieu. Merci à Estelle pour son accompagnement dans la médiation culturelle, pour son accueil, ses cafés et son… parapluie grand format qui m’a été tellement utile. À Séverine chargée de l’accueil et à Alain et Laure dont le métier consiste à parler avec les végétaux et quelques petits animaux qui viennent déguster avant les visiteurs les espèces de…Asteraceae.
À Claire Prijac, la Directrice du lieu. Elle a cru à ce projet depuis le premier jour. C’est tellement rassurant pour un créateur qui vient présenter un projet, d’être écouté et de voir dans l’oeil de son interlocutrice une brillance qui permet de s’engager en confiance sur ce chemin quelque fois cahoteux et caillouteux de la création.
Merci à toi Claire d’avoir permis ça, cette résidence. Tu sais l’importance pour un plasticien de pouvoir accéder, avec une certaine sérénité, à l’expérimentation d’une écriture nouvelle. Merci vraiment, merci du fond du coeur… et bravo pour ton grand respect du patrimoine, tes dons de designeure d’exposition et ceux gardés un peu secret pour le maniement de la scie japonaise…
Cliquer ici pour voir les photos https://gerardrouxel.fr/photographies/jardins-de-limaginaire-etats-desprits/
Résidence d’artiste à l’Abbaye du Relec.
Le projet proposé d’une résidence photographique à l’Abbaye du Relec et à l’école du Cragou de Le Cloître Saint Thégonec, vient d’être accepté par la Drac Bretagne. Elle se déroulera de octobre 2019 à avril 2020, avec une exposition des travaux des élèves et des miens de juin à la Toussaint 2020. C’est une très belle aventure qui débute, sur un thème qui m’est cher : la photographie peut-elle capter l’esprit d’un lieu ?
L’idée est de jouer avec l’imaginaire que le lieu peut dégager – l’esprit du lieu – par des assemblages numériques de photographies prises à différents moments de l’année sur des secteurs bien référencés avec des positions fixes.
Les végétaux, les éléments de la nature, peuvent dégager un état d’esprit de l’instant. Tel arbre, tel lieu, telle plante, telle construction a-t’il/elle une influence ou une interaction sur l’écriture, la lumière, le cadrage ? Est-il/elle prêt à accepter le regard, à être photographié-e ? Et si oui comment ? De très près, bien net, pour bien distinguer la beauté plastique ? En champ large, un peu flou-e, laissant partir la pensée vers l’onirique ? Juste nous montrer son ombre – et c’est beaucoup – pour mieux diffuser sa lumière ? En noir et blanc ou en couleur ?…
Rendez-vous le jeudi 4 juin 2020 à 18 heures pour l’inauguration du nouveau lieu d’accueil de l’Abbaye et des trois expositions. Celle de l’Abbaye « Espèce de… saison 4… Astéracées ! », les photographies réalisées pendant la résidence par les enfants de l’école du Cragou et celle JARDINS DE L’IMAGINAIRE – ETATs D’ESPRITs, sur l’esprit du lieu de l’Abbaye du Relec. A bientôt.
Nouvelle série : Blanche Jandin, danseuse
Une danseuse, un dimanche froid d’avril, un thermos de thé, des mouvements, un photographe…
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Nouvelle série : Île de Jura – Sur les traces de George Orwell
C’est sur l’île écossaise de Jura, dans l’archipel des Hébrides, sur la côte ouest de l’Écosse, que George Orwell a écrit son roman 1984.
1946, George Orwell revient d’Espagne, il cherche un endroit sauvage et tranquille pour écrire son roman. Barnhill, cette ferme blanche balayée par les vents et par l’océan, est le lieu propice.
J’imagine George Orwell, entre écriture et jardinage/élevage (il faisait son jardin et élevait une vache et des oies) partir à pied sur Jura, à la découverte des « Paps », ces trois montagnes arrondies caractéristiques de l’île.
Jura se découvre lentement, ses paysages laissent des traces indélébiles dans les yeux et dans le coeur aussi indélébiles que son whisky…
C’est la lecture du roman d’Isabelle Autissier « Soudain seuls », qui m’a fait découvrir le lien de George Orwell et de Jura. Merci.